Las manos sucias

Dans la fraîcheur de la nuit du 8 août 2014, le vol en provenance de san francisco atterrit à Toulouse. Un silhouette sort de l’aéroport seulement éclairé par les lumières artificiels de la route. La peau légèrement matte, les cheveux ébouriffé et une barbe bien garnit. Il n'est accompagné que d'un sac de voyage aux files décousus , aux de vieilles déchirures et aux sangles usé et de ça guitare garnit de patch en tout genre. Parmi tout ces patch on distingue un petit drapeau cubain. Ce n'est pas la première fois que cette homme voit cet aéroport. Il prit un taxi en direction du centre ville. Le véhicule le déposât dans un pub près de la gare dont je tairai le nom, vers 3h du matin. Il entra dans le pub, fit un signe au barman et commanda un guinness. Il vit dans un coin du bar , deux lueur rouges qui fixé notre ami. Il s'est approché de cet observateur. C'était un petit homme qui mangé son petit cheese cake mais qui avait pris la peine de garder ça casquette à l'intérieur.
"Alors comme ça vous avez besoin de moi?" , l'homme hocha la tête puis dit "Ernesto c'est ça ?
-Si señor.
-prenez donc place , nous avons à parler..."

- Nous avons à parler...

Je laissai ma cuillère sur le bord de mon assiette, déjà repu. Puis, derrière ma visière, mes yeux se relevèrent vers le nouveau arrivant. Faire appel à un humain me laissait perplexe, mais au moins il était presque sûr qu'il serait en dehors de l'agora.

- J'espère que vous avez fait bon voyage. C'est dommage de vous avoir fait venir en urgence, mais c'est pas vraiment moi qui décide... Bref.

J'affichai un sourire sincère.

- Mon employeur s'excuse de ne pas être présent, il faudra vous contenter de moi.

Je posa alors mes bagages près de la table et quitta ma veste en cuir brun. je tira la chaise , le bruit du boit frottant le parquet raisonnât dans le Pub. Je m'assaillais face à lui.

-Le trajet fut long, mais bon, me voilà décider de rester à Toulouse.Votre employeur ? Je croyais que j'allais travailler avec vous M'sieur Chaume.

Il prit une gorgé du breuvage brun.

- Je croyais que j'allais travailler avec vous M'sieur Chaume.

J'éclarcis ma voix, le temps de chercher mes mots.

- Euh.. Oui, c'est vrai que c'est un peu confus. En fait.. Vous allez bien bosser avec moi, c'est certain. Mais mes ordres à moi viennent d'un supérieur, qui veut probablement pas s'en occuper, vous me suivez ? Je suis un peu le sous-chef, si on peut résumer ça comme ça.

-Sous chef? Donc au final qui donne les ordres ? Vous et lui ? Il faut que ça soit clair pour moi , M'sieur Chaumes. Si non après je travaille mal et qui dit travail mal dit que je fais des erreurs. Et qui dit erreurs dit .... bon vous m'avez compris.

Je sors un paquet de tabac. C'est des cigarillos de la marque Toscano. Je le coupe en deux par le milieu. Je range une moitié et place l'autre dans ma bouche. Je craque une allumette et j'allume mon cigarillo.

Bonne question.

- Euh.. Si j'ai bien compris comment ca marchait, ca viendra à la fois de lui et de moi. Du genre... La majorité vont venir de moi, mais ce que lui demande devra être fait impérativemennt puisque c'est lui qui nous paie tous les deux.

Je me réadossai sur mon siège, content d'avoir pu répondre du mieux que je pouvais sans trop passer pour le blaireau que j'étais dans le monde du travail.

- Après, l'échec ne sera pas une erreur, j'en sais quelque chose.

Satisfait de cet réponse, j'afficha alors un sourire. Je pris une bouffé alors de mon cigarillos.

-Bon voilà qui est mieux! Héhéhéhéhé. Bon je vais mettre du temps à m'installer. Je vais devoir trouver un véhicule et je dois faire revenir mes armes de Cuba. Mais je peux rentré en service dès que vous me le demanderez. Une fois que j'aurai un véhicule , je pourrai donc faire votre chauffeur et tout ce que vous me demanderez. D'ailleurs en quoi consiste ma tache principale ? Vous n'avez pas été bien clair à se sujet.

Je saisis alors ma bière et en bu une bonne gorgé.

- Oh, donc vous avez pas reçu le mail.

Ou alors, il ne l'avait pas lu. Peut être qu'il ne savait même pas lire, à vrai dire. Je continuai, en me redressant.

- C'est pas grave, on peut faire sans. Tout ce que vous avez à faire, c'est sécuriser des.. Des trucs. Ou plutôt des lieux. Les deux, je dirais.

-Bien, cela me semble facile. De quoi dois je me méfier ou de qui ? Qui sont ces gens dont vous devez vous protéger ?

Je me pencha vers m'sieur chaumes , pour que personnes ne puisse entendre de quoi nous parlions.

Je me grattai la joue. Comment expliquer de qui il fallait se méfier quand tout le monde pouvait potentiellement nous tirer dans le dos ?

- Ca va différer en fonction de la situation. Le problème, par contre, c'est qu'il va falloir vous méfier d'à peu près tout. Vous allez entrer dans un univers extrèmement différent de ce que vous aviez l'habitude de voir. D'autant que c'est régit sur une société qui est en train de se péter la gueule. Si j'puis dire.

-Ha, les sociétés qui se pètent la gueule ça me connais.

Dis je, en lui donnant un grand coup dans le dos (amicalement)

-Je viens de Cuba vous savez ? Bon si j'en ai bien compris vous avez eut des problèmes avec une secte, hein ? se n'est pas bien grave. On va arranger tout ça.

Ma corpulence fragile en prit un sacré coup.
Je n'étais pas vraiment fait pour ce genre d'amicalité violente. Même si mon travail, qui consistait généralement à porter des caisses, m'avait un peu renforcé, mon physique de jeune gavroche ne me permettait pas de trop me blesser. J'avais une corpulence suffisante pour être agile et discret, comme pour ramasser les douilles sur les barricades, mais ca s'arrêtait là. Je remis ma casquette correctement, le temps de retrouver ma respiration.

- Ou.. Ouais c'est ce que j'avais cru comprendre.

Je me remis à nouveau dans mon siège, un peu plus aux aguets concernant ses potentielles prochaiens marques d'amitié.

- C'est pas une secte, mais c'est compliqué à expliquer.

Et de toute manière je n'avais rien à lui expliquer, il était là pour obéir sans trop poser de questions, c'est pour ça que c'était l'homme de la situation

-Plus compliqué ? Bon et bien il va falloir qu'on m'explique. On ne se protège pas de la même manière d'un ours que d'un loup.

je pris à nouveau une bouffé de son cigarillos puis je l'écrasa dans un cendrier.

-Et si non je vais travailler avec quelqu'un, où en solitaire ?

Je laissai ce premier point sans réponse pour le moment. C'était vraiment TROP compliqué.

- Tout dépendra de la situation, encore une fois. Vous allez certainement bosser avec moi de temps en temps, voire peut être avec un de mes.. Euh.. Collègues, je pense.

Je finis de boire ma pinte de guinness. D'un revers de la main j'essuie ma bouche.

-Bon, un de vos collègue. Voilà qui est intéressant. Et qui est t'il ?

Je croisai les bras.

- Je ne pense pas qu'il vous soit nécessaire de le connaitre tout de suite. Je vous le présenterais lorsque l'occasion se présentera, pas avant. J'espère que vous comprenez, j'ai reçu des ordres stricts.

Il prend ne grande inspiration. Puis reprend calmement.

-Bon après tout , c'est vous le patron. Bon , alors pouvez vous me faire un débriefing?

J'hochai lentement la tête.

- Je vous ferais un debrief une fois que j'aurais toutes les informations pour ça. D'autant qu'un bar n'est pas le meilleur endroit pour discuter affaires.

-C'est vrai vous avez raison.Apportez deux bière (dit il au serveur). Bon, mis à part ça , vous faites quoi dans la vie ?