Petite ballade entre amis...

C'est donc dans les égouts que se retrouvèrent les deux confrères. Victor, malgré cette puanteur inconcevable à ses yeux mais pourtant bien présente, se résignait à faire avec. Cet aspect de la ville, ce monde pour ainsi dire, lui était totalement inconnu. Cela semblait si différent d'en haut...
Il était plus occupé à ne pas quitter Élisabeth des yeux. Il vérifiait qu'elle restait bien au près de lui, qu'elle ne se perdait pas dans cet endroit si tortillé. Tout en regardant son téléphone, ils arrivèrent devant une porte au bout d'un petit moment...

Bien, je crois que nous y sommes! Je te laisse passer la première, ce plaisir te reviens! Prête?

La suite en mp...

Elisabeth n'avait pas eu besoin qu'on lui dise quoi que ce soit pour suivre Victor, voir même le précéder. Elle avait cependant eu un instant d'hésitation, avant d'entrer dans les égouts. De ce qu'elle en savait, ici c'était le royaume des Nosfératu. Et la perspective de tomber sur le Duc n'était vraiment pas réjouissant. Mais ce qu'il pouvait y avoir, en contrepartie, valait bien de prendre quelques risques.
Restant près de son guide, la scientifique restait sur ses gardes. Mais cette fois, inutile de se fier à son odorat pour essayer de sentir l'arrivée du Duc tant redouté. Si tenté que cela puisse être possible.
Enfin, au bout d'un moment, la petite excursion dans les entrailles de la ville les menèrent à une porte. Elisabeth n'était plus très sûre, tout à coup, dans ce lieu désagréable, de vouloir savoir ce qui se trouvait derrière. Mais en même temps, il fallait qu'elle sache.
S'assurant que Victor restait à ses côtés, et après un signe de tête pour lui assurer qu'elle était prête, elle entreprit de pousser doucement la porte.

Victor ressorti de cette porte qu’après un petit moment, mais il était désormais seul.
Et une fois la sortie retrouvée, hors des égouts, Victor arpentait de nouveau la ville. Quel bien cela faisait de retrouver un peu d'air... frais!


Bois de Malbou

Ah oui bien sûr c'était tellement évident ! Pour lui en tout cas. Parce qu'Elisabeth elle elle ne connaissait pas vraiment cette ville. Bon, eh bien, un taxi devrait le savoir lui.
Mais avant fallait sortir...
Après avoir tout remit en ordre, la scientifique ouvrir doucement la porte et regarda à l'extérieur. Rien. Très bien.
Se faufilant dans ce lieu inhospitalier, elle prit soin de refermer la porte et de la verrouiller avant de repartir le plus silencieusement possible. Et, dès la première sortie en vue, elle s'extirpa des égouts et put enfin prendre une bouffée d'air frais. Bien, en route à présent.

la périférie

Après quelques détours, Elisabeth fini enfin par retrouver cette fichue entrée des égouts. Si c'était bien celle-ci, car elles se ressemblaient à peu près toutes. Vraiment, il faudrait qu'elle développe un peu plus son sens de l'orientation, un jour. Surtout dans cette maudite ville, où les panneaux n'aidaient pas beaucoup. Voir même, étaient quasiment inexistant dans certaines zones.
Bien. Il avait dit qu'il n'allait pas tarder à arriver. Parfait.
S'installant dans un coin, la scientifique attendit.

Bois de Malbou


Une fois n'est pas coutume, un taxi s’arrêta non loin d’Élisabeth et Victor en sortit. Il avait utilisé ce moyen de locomotion par soucis de rapidité. Il s'approcha d'un pas pressé certes, mais visiblement heureux de retrouver son amie.

Et bien Élisabeth, nous pouvons enfin y aller! Tu me suis?

les égouts

Elisabeth n'eut pas longtemps à attendre. Au bout de quelques minutes, un taxi déposa Victor.
Le laissant approcher, elle fit un signe de tête pour lui signifiait qu'elle le suivait.
Dieu que ses égouts étaient toujours aussi lugubre et malodorants !
Une fois qu'il s'y étaient un peu enfoncés, et avant d'arriver à la porte, Elisabeth s'approcha un peu plus de son guide et chuchota pour être sûre de pas être entendue.

Victor, J'ai parlé à Lucius. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais nous ne partons plus en fumée, au contact du soleil. Comme lors de l'agora de campagne. Sauf que cette fois, il semblerait qu'en activant un miroir, on ai augmenté le niveau de flux noir. Une énergie liée au sang qui fait de nous des vampires, selon lui. Et toutes les créatures de la nuit sont affectés. D'ailleurs, il serait peut être judicieux de prévenir les autres. C'est en partie pour ça que je voulais te voir au plus vite. Mais il y a autre chose.

A ces mots, elle lui confia l'objet, toujours enveloppé dans son mouchoir. Puis, elle continua, baissant encore un peu plus la voix.

Lucius m'a, enfin nous, a confié un sujet d'étude. Il a dit aussi qu'on trouverait de quoi alimenter nos recherches au labo.

Beaucoup de recherches, oui. Au point de ne plus trop savoir par où commencer. Enfin, au moins, à deux, ils pourraient se partager le travail.
La porte recherchée fit enfin son apparition. Bien, il était temps de savoir ce que Lucius leur avait laissé comme dernier élément.
Entrant en silence et avec précaution, Elisabeth ne vit rien d'anormal. Tout était en place. Une bonne chose.
Laissant Victor entrer à sa suite, elle referma la porte. Une façon de mettre un peu de distance avec les égouts, même si ça n'empêchait pas à l'odeur de passer. Mais au moins elle se sentait mieux ainsi.
C'est alors qu'elle remarqua dans le fond une porte entrouverte. S'y dirigeant, elle l'ouvrit complètement et observa l'intérieur d'une petite pièce, avant de se figer. Son visage perdit presque subitement quelques couleurs, et la peur refit surface.
Sans détacher son regard de ce qu'elle avait aperçu, elle se mit à reculer lentement vers la porte d'entrée.
Il avait quand même pas fait ça ! Ramené un truc comme CA ICI ! Ce truc totalement inconnu et qui pouvait potentiellement se révéler TRES DANGEREUX !

Bon, c'était bien de rester pour résoudre des phénomènes scientifiques, encore fallait-il savoir par où commencer. Parce que là Elisabeth commençait à être débordée.
Déjà, le plus urgent. Elle aurait préféré d'abord terminer ce qu'elle avait commencé, mais ça prendrait certainement encore un certain temps. Et ce truc là-bas au fond était une priorité. D'autant que plus vite elle s'en débarrasserait, mieux ce serait.
D'abord, y prendre d'autres échantillons. Autant en profiter, tant que ça bougeait encore pas. Ca sera sans doute moins évident par la suite, et autant faire des réserves pour pouvoir l'analyser entièrement.
Mais elle ne se lança pas de suite dans les analyses. D'abord, autant faire les choses qui ne prenaient pas beaucoup de temps.
Observer le petit objet, puis voir à travers celui-ci cette... Chose. Quoi d'autre hum... Mettre un peu de sang de cette dernière sur l'objet. Et puis, utiliser Auspex, on sait jamais, ça donner des résultats...
Pour le moment, c'était les principaux tests qu'elle voyait à faire. Après, il y en avait peut être d'autres. Et d'autres encore qu'elle hésitait à faire dans l'immédiat.
Ensuite, autant entamer les analyses de bases, au moins en attendant que le "truc" s'active.

Elisabeth, après avoir manqué de trébucher suite au résultat du dernier test, était passé aux première analyses, le temps que ce truc donne signe de vie. Ce qu'il finit d'ailleurs par faire, trois ou quatre coups d'oeil plus tard.
L'espace d'un instant, en le voyant bouger, la scientifique eu une soudaine envie de fuir. Mais ce besoin pressant reparti aussi vite qu'il était venu. Laissant les analyses de côté pour le moment, elle entreprit la première chose qui lui venait à l'esprit : tenter de communiquer avec... ça.
Mais au bout d'un moment, n'obtenant pas de résultat concluant, elle se remit à ses analyses.

Les minutes se succédaient. Ou peut être était-ce des jours, ou justes des heures ?
Elisabeth en avait perdu la notion du temps, rivé sur ces analyses dont elle ne parvenait pour le moment pas à en tirer quoi que ce soit. Etais-ce le jour ou la nuit ? Impossible à savoir, d'ici.
Ressentant le besoin de prendre du recul par rapport à l'étude du sang de ce cher "invité", la scientifique reporta son attention sur ce dernier. Une légère sensation de... gêne se fit ressentir en le regardant.
Peu importe. Maintenant qu'il était un peu plus éveillé, peut être serait-il plus communicatif.

Dis-moi toi, est-ce que tu sais parler ? Ou au moins, me comprends-tu ?

Observant la réaction de... De cette chose, elle reposa ensuite une question, en montrant l'objet qu'elle ressortit une nouvelle fois de son mouchoir. En prenant soin de rester à distance raisonnable du cobaye.

Et ça, tu connais ?

La "chose" posa un regard étrangement humain sur la jeune femme. A la première question, il grogna légèrement. Mais lorsque la scientifique sortit un certain objet, il bondit comme soumis à une profonde rage. Fort heureusement, les chaines le retinrent même si Elisabeth put sentir son haleine sur son visage.

Ce brave invité avait réagit comme l'avait prévu Elisabeth. D'où la précaution de rester à distance. Il y avait donc, au terme de cette première approche, plusieurs points intéressants. Tout d'abord, la créature semblait la comprendre. A priori. Ensuite, l'objet ne la laissait pas indifférente, loin de là. Et, le point le plus important, les chaines étaient assez solides.
La scientifique remit l'objet dans le mouchoir. Inutile de l'attiser encore plus. Bon deux choses : soit la créature avait voulu réduire l'objet en miettes, soit elle le convoitait. Prenant quelques minutes de réflexion, une petite idée lui vint quand à la provenance de ces créatures. Rien de bien certain évidemment. Ca ne restait que des suppositions.
Après ce bref interlude, Elisabeth reprit l'interrogatoire. En usant de l'Auspex, cette fois. Qui sait, ça avait donné d'étranges résultats, déjà.

Si ça ne te dérange pas, vu que tu semble comprendre, j'aimerais bien en apprendre davantage, sur toi. Bon, on fait à la manière habituelle hein, un grognement pour oui, deux pour un non. Et rien du tout, voir même avec un haussement d'épaules, si tu n'en sait rien. Ca te va ? Une dernière chose... Sans vouloir t'offenser, et je sais que tu n'y peux rien pour le moment, mais va falloir que tu fasse quelque chose pour ta mauvaise haleine.
Tout d'abord, étais-tu autrefois humain ? Ou peut être vampire ? T'en rappelle-tu au moins ?

Désignant d'un signe de tête l'objet dans son mouchoir, elle continua.

Cet objet, tu veux le détruire ? Et puis, que recherche-tu ici ? Est-ce ce qu'on appelle... Du flux noir ?

Quelques questions nécessaires, si elle voulait comprendre. Elle n'en resta pas là et continua l'interrogatoire.

Il grognait. Voilà la seule "réponse" obtenue.
La scientifique aussi eu envie de grogner. Ou de pousser un cri de rage. Ce qu'elle fit.

Quoi ? T'aime pas les questions ? Ben t'avais qu'à le dire !

En colère, Elisabeth donna un coup de pied au tabouret non loin, qui s'écrasa avec bruit. Un échec, encore un. Ca semblait pourtant avoir bien commencé, mais ce n'était qu'illusion.

Grogne contre le mur, peut être que lui comprendra !

Se détournant vivement de l'invité, elle marcha droit devant. Pas longtemps, puisqu'un mur fit rapidement obstacle.
S'arrêtant bêtement devant, les points serrés, elle ne savait plus quoi faire. Un liquide goutta sur ses joues. Des larmes, de rage, ou de désespoir ? Peu importe. Elle ne prit pas la peine de les retenir.
Faisant encore un demi tour sur elle même, elle se colla dos au mur et s'y laissa glisser, afin de se recroqueviller en son pied, dans un coin du labo.
Avait-elle de scientifique que le nom ? La science, jusqu'à présent, ne lui avait jamais posé trop de problèmes. Mais a priori, dès qu'elle sortait des sentiers battus, elle ne faisait qu'accumuler les échecs. Elle pensait pouvoir dévoiler des mystères vampiriques ? Erreur. Elle ne semblait pas valoir mieux qu'un scientifique lambda, un débutant.
Certes, communiquer avec une créature sortait un peu du cadre. Et il était normal de n'arriver à rien. Mais les tests ? Et surtout, les analyses ! C'était normalement bien son domaine ça, les analyses !
Désemparée, ne sachant plus quoi faire, Elisabeth se contenta de rester ainsi. Ne valait-il pas mieux, dans le fond, retourner sagement dans son petit labo ? Reprendre les analyses basiques, celles qu'elle avait fait des dizaines, ou peut être des centaines de fois ? Loin du monde vampirique et de ses dangers permanents ? Peut être bien.
Ou... Vivre sans la science ? Ca non. Plutôt disparaitre. D'ailleurs, pourquoi n'étais-ce pas aussi simple, hein ? Pourquoi ne suffisait-il pas d'y penser pour que la mort vous ouvre ses bras et vous accueille, sans peur et sans douleur aucune. Mais non, rien n'était simple.
Aussi, vidée de toute force et de toute volonté, la... "scientifique" se contenta de rester là, recluse, attendre un "je ne sais quoi" qui ne viendrait pas. Un miracle, une solution, une idée vers quoi se diriger, quelque chose... Ou quelqu'un. Peut importe.

Vous voilà bien inerte très chère....

Neva sortit de l'ombre jetant un coup d'oeil sur les observations d'elisabeth.

Mais que faites vous?

(Hrp: on a eu du mal à comprendre comment tu avais fait pour en arriver là et rentrer, chronologiquement et en action. Mais soit, cela n’empêche pas la suite)

A peine Neva apparut dans le laboratoire pourtant si secret et sécurisé au plus haut niveau, que l'ordinateur central analysa une morphologie non enregistrée... L'analyse biométrique confirma le diagnostique.
A peine le temps à Neva d'annoncer trois mots, que les trois malheureuses personnes purent entendre un sourd fracas! Elle n'eut pas le temps d'en voir plus!

C'est alors qu'une jolie voix féminine, douce et agréable, annonça d'un ton des plus rassurant:

Activation du système de sécurité, verrouillage des portes.

La seule issue possible était désormais scellée, obligeant toute la petite meute à attendre l'arrivée des secours...

Neva regarda autour d'elle.

Charmant accueil!! Et bien, nous voilà ensemble pour un moment on dirait! Tachons de bien nous entendre, qu'en pense tu Elisabeth?

Elle se rapprocha de celle-ci. Et lui sourit afin de la rassurer, elle était venue là par curiosité, non pas par malice.

Je ne connais pas grand chose en médecine ou analyse, mais peut-être pourrais tu m'expliquer? Sait-on jamais, je peux toujours aider...

(hrp je ne savais pas que c'etait secret, mais la suite à l'air amusante, on se la tente?! )

Elisabeth, perdue dans ses pensées, entendit soudain une voix qui ne lui était pas familière, suivit d'un système d'alarme. Une attaque ?!
D'un bon, sans réfléchir, la scientifique se releva et attrapa son arme non loin pour taillader l'ennemi... Avant d'arrêter son geste, juste à temps, voyant que devant elle il n’y avait pas quelconque créature défigurée ou autre monstre de foire, qui semblaient légion dans le coin. Mais juste une vampire. Neva, qui plus est.
Elisabeth baissa quelque peu son arme, mais restait sur le qui-vive. Que faisait-elle là et comment était-elle entrée ? Etais-ce bien elle, ou juste une nouvelle ruse de quelconque créature sachant traverser les murs ?
Elle connaissait son prénom, en tout cas. Mais semblait s’intéresser un peu trop à ses recherches.
Tentant d’analyser l’intruse, méfiante, la Malkavienne eu un geste de recul quand elle s’approcha.

Et bien, la médecine sert à soigner les gens… Et les analyses ont généralement pour but d’analyser des maladies inconnues et d’y trouver des traitements pour… Soigner les gens.
Mais qu’est-ce que vous faite ici ? Que voulez-vous, et comment êtes-vous entré ?

Neva éclata de rire. Elle était enfermé avec une parano!! Quelle joie!

Elle leva ses mains vers la lumière afin de montrer quelle ne portait pas de gants.

Elisabeth, vous ne vous vous souvenez pas de moi? Il me semble que la dernière fois que nous nous sommes vu c'était avec Eresh... Au final nous avons eu pas mal d'aventures ensemble... Que ce soit le sauvetage du prince ou les recherches de morts surprenantes comme nous l'avait demandé Daniel...
Je me promenais à tout hasard dans le coin à vrai dire, et les portes détenants des codes secrets pour les ouvrir ont toujours éveillé ma curiosité, rien de plus...
Après tout, il est coutume pour les Sin de découvrir ce qui se cache dans l'ombre! Non?

Elle lui fit un clin d'oeil et alla s'asseoir plus loin de celle-ci. Il f=valait mieu qu'elle se calme et baisse son arme. Une russe n'avait pas pour habitude d'être pointé trop longtemps... sans réagir.

Elisabeth ne trouvait pas qu'il y avait de quoi rire. Mais peu importe.
C'était peu être bien Neva. Mais la scientifique ne lui faisait pas entièrement confiance pour autant. Car hormis les quelques galères communes, elle ne la connaissait pas vraiment. Et surtout, elle avait surgit dans le labo, comme sortit de nulle part.

Si vous le dites. Je me souvient de vous, oui. Il n'en reste pas moins que, théoriquement, vous n'auriez pas du vous trouver ici.

La scientifique, voyant l'intruse s'éloigner, baissa son arme et s'appuya contre un mur.
Voyons, il y avait un code, à la porte ? Peut-être bien. Elisabeth avait toujours usé de la carte, pour entrer, elle n'avait pas vraiment fait attention. Mais ils avaient laissé le code par défaut ou quoi, pour que quelqu'un puisse rentre si facilement ? Genre "0000" ?
De toute manière, maintenant, Neva était bel et bien là. Et à part attendre, elle pouvait pas faire grand chose de plus. Elle espérait juste que ça ne soit pas trop long...

Les minutes s'étiraient, lorsqu'une sonnerie du portable attira son attention. Le tirant de sa poche, elle put voir de suite de qui il s'agissait.
Enfin, quelqu'un semblait s'inquiéter... Vraiment, ou le système de sécurité était défaillant, ou il y avait un problème autre. En tout cas il allait falloir changer tout ça. Et elle avait sa petite idée. Mais il fallait d'abord régler un soucis.
Avec un soupir de lassitude, elle décrocha.

Ca va oui, merci. Mais Neva est entrée au labo, ne me demande pas comment...

Bien. Le principal était qu’Élisabeth aille bien. Et à en croire son soupir, elle n'avait pas l'air d'avoir été malmenée, effrayée, voire même menacée. Ce qui radoucit tout de suite son état d'esprit.

D'accord, je comprends mieux. Je vais ré-ouvrir les portes, tu es libre.
Au passage, dis à Néva qu'elle passe me voir s'il te plait, quand je serai de retour, je tiens à savoir pourquoi elle était là. Et puis, ça me donnera une occasion de la revoir.
Je serai parti pendant un temps, je vais donc devoir te laisser seule pour avancer sur les recherches. Mais s'il te faut quoi que ce soit, va voir Dahlia, n'hésites pas. Et prends soin de toi.

Juste le temps d'une petite manipulation effectuée à distance, et de nouveau une voix résonna dans la pièce.

Système de sécurité Désactivé. Ouverture des portes.

Parti ? Ou est-ce qu'il était encore ? Bon, a priori, elle, elle était partie pour faire les recherches seule encore un bon moment, semblait-il.
Mais... Maintenant que l'entrée du labo ne semblait plus vraiment secrète, et qu'on pouvait y rentrer aussi facilement que ça, il faudrait peut-être régler le problème. Déplacer le labo, ou au moins en renforcer la sécurité. Mais tout ces détails semblaient loin des préoccupations de Victor...
Très bien. Elle n'avait pas vraiment le choix alors... Elle verrait avec Dahlia. En espérant qu'elle aussi ne soit pas partie quelque part. Mais avant cela elle se tourna vers Neva.

Bien. Vous pouvez partir. Et hum... Victor aimerait vous voir, quand il sera de retour de "je ne sais où"